Stabat Mater furiosa par la Cie Dès Lors
Poème dramatique de Jean-Pierre Siméon, interprété et mis en scène par Sophie Hoarau
Tout public - Prix libre. Durée 50 mn suivi d’une auberge espagnole
Dans une forme épurée, concentrée sur la substance armée de la langue, une prière profane élevée à pleine voix - "si proche du silence et qui n’a que l’obstination fragile du coquelicot" pourtant - contre le verbe obscène de la violence guerrière ;
« pour te mettre à la question il ne me faut que la tenaille des mots durcie au feu continu du chagrin ».
C’est une simple figure de femme, debout, qui entre, parle et dépose, comme autant de pièces au dossier, paysages et champs de bataille, arbres puis armes, souvenirs et malédictions, rumeurs et fureurs, à mesure que la parole se déplie.
« j’aime que la pierre roule dans la rivière et que cela fasse un bruit de clarinette et l’on tue ici »
Prenant pour témoins figures, cibles, motifs - le passant, l’homme de guerre, l’enfant, la branche, le matin, l’inutile - avec pour arguments dans cet affrontement au soi-disant inévitable des effets et des causes « la nécessité simple de vivre ».
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