Atelier "Co-living" - pour Konstruire l’Avenir29600
”Atelier pour Konstruire l’Avenir29600”
La soirée a comme but d’esquisser ce qui peut être le lieu d’un co-living, urbain ou rural, intergénérationnel, et ce que cela peut mettre en perspective actuellement avec un contexte de changement radical entre mode de vie et moyens de vie.
« L’architecture reste une manière et une matière pour lire notre environnement avec sens, pour comprendre les relations nécessaires entre territoires et habitats, intérieurs et extérieurs, paysages et biotopes.
De quelles architectures disposons nous pour d’autres relations entre personnes et générations, entre mode de vie et ressources naturelles ?
Qui sera intéressé pour inviter l’autre ou s’inviter chez l’autre dans l’architecure disponible ?
Les enjeux sont importants tant sur le plan sociétal que culturel ; en ayant des impacts sur les questions de patrimoines et de solidarité.
Les constats aujourd’hui balayent des thèmes depuis ” comment s’adapter et maîtriser la transition ?” jusqu’à ” quel sera le modèle d’habitat qui permette de rester là où l’on est bien ?”
En parallèle se posent les questions de l’existant, et, de ce à quoi il peut servir.
L’histoire de l’architecture montre que cette dernière a toujours été remaniées, réinventée au cours des siècles, et pas seulement adaptée à des nouvelles normes de confort ou d’efficacité.
Les réflexions et changements des modes de vie des habitants ont été souvent les moteurs de nouvelles manières d’habiter.
Rester dans la norme et la procédure de rattrapage climatique nous contient dans une approche de consommateur, et de sauvegarde d’un mode de vie capitalistique basé sur la propriété et sur l’individualisme la maison et la parcelle individuelle.
Pourquoi attendre, ou se satisfaire, d’un modèle pensé seulement à travers un marché immobilier. L’existant permet de re-dessiner, de réinterpréter une architecture patrimoniale, en se ré-appropriant ses échelles différentes dans une recherche de nouvelles relations entre générations et d’un inscription dans un mode de vie solidaire et inscrit dans l’économie locale.
L’exemple des coopératives d’habitants de Zurich montrent que des changements de mode d’habiter incite à les envisager dans l’architecture et le patrimoine existant ? Celui, souvent grand, offre une plasticité plus forte que dans la construction neuve, où les recoins des espaces commun sont à inventer et à financer, alors que dans le patrimoines sont souvent grands, oubliés attendant que nous le nommions.
L’atelier sera orientée pour décrire ce qui peut motiver un habitant propriétaire pour inviter quelqu’un a habiter avec lui.
Lire et comprendre l’architecture, là où nous habitons, permettent ils un projet collectif d’intérêt général.
Actuellement quelques habitants en copropriété vont vers l’habitat partagé, c’est à dire qu’ils regardent chez eux s’il y a des communs, en dehors du règlement de copro par exemple, pour faire évoluer par une approche sur le co-living leur mode de vie, de co vivre et co habiter.
Vieillir et grandir ensemble avec une perception culturelle de l’architecture locale, actuellement utile qu’à l’industrie touristique, semble être une piste à explorer quand l’accès au logement devient problématique, quand la question de la mobilité, du déplacement, de l’accès aux centralisés préoccupent les habitants eux mêmes.
Cela vaut pour le lotissement rural ou périphérique, ou la suite d’immeubles dans une rue ou un pâté de de maisons.
Le Co living c’est vivre avec d’autres sous un même toit, dans une architecture qui fait patrimoine, mais aussi avoir sur le plan culturel une affirmation que le faire ensemble donne du sens, autant que des économies d’échelles, entre générations.
Choisir ses voisins, disaient les habitats participatifs (ou se former entre voisins), le co-living serait de mélanger sa vie avec des jeunes, des vieux, des handicapés, des humains artistes, illettrés, géniaux, grognons, séduisants, invisibles, remuants, de vivre dans des différences additionnelles.
L’architecture est sans doute la seule et la plus inattendue des disciplines qui permette un mélange des genres, les touristes dans leurs diversités en sont la preuve..
La recherche architecturale a toujours recherché cette équation inter-générationnelle et inter-sociale, dans des utopies, mais aussi dans des projets concrets.
Depuis le moyen âge, à minima pour une certaine protection de populations fragiles, avec les béguinages, mais aussi avec des œuvres urbaines inspirées envisagées par la Chartre d’Athènes, avec le Congrès international de l’architecture moderne (CIAM), les mouvements des constructivistes russes, des futuristes italiens et aujourd’hui la recherche de la densification par l’entremise du vernaculaire pour inscrire l’habitant dans son habitat.
Posons nous autour d’un brunch de soirée pour échanger, envisager d’être acteurs urbains pour des ré-interprétations d’habitats existants et économiquement viables. »
Morlaix et ses faubourgs offrent sans doute des espaces de réflexion pour l’implantation de ce virus du ”collaboratif actif : c’est mon voisin qui m’importe”.
Places limitées à 12 participants
Chacun apporte les spécialités de chez lui, glucides, lipides, protéines, liquides
INSCRIPTIONS OBLIGATOIRES
contact@cosmos2001.eu
Association | 14 GRAND’RUE LA MAISON A PONDALEZ PERVARZEK MEUR STRAED AN ANNEZ PONDALEZ |
Personne contact | contact@cosmos2001.eu |
