Voilà plus d’un an que le RESAM a fait évoluer son fonctionnement vers une gouvernance plus partagée, ouvrant largement la porte aux adhérent·es, notamment les associations, sur les prises de décision qui les concernent. Où en est-on un an après ?
Comme beaucoup d’associations, le RESAM a fait le constat de la difficulté à renouveler ses dirigeant·e·s et à faire vivre ses espaces de prises de décision. La multiplicité des missions, la technicité exigée sur certains dossiers, les craintes vis à vis de la fonction employeur ont sans doute contribué à mettre à mal l’engagement bénévole et la prise de responsabilités dans les instances.
Ce constat se fait en parallèle de volontés politiques fortes : l’envie d’inclusion, d’ouverture, le besoin urgent de répondre à la diversité des engagements, des vies de chacun·e, un fonctionnement à l’image du groupe et du monde.
Envisagée de manière globale, afin de répondre aux multiples tensions, questionnements et problématiques, anticiper sur les évolutions à venir, cette profonde refonte des instances a touché de nombreux aspects du projet : les lieux de prises de décision et de responsabilité, le système de transmission de l’information, les relations avec les partenaires financiers, les conditions de travail des salarié·e·s, la mise en œuvre des actions et leur évaluation, etc.
Après un an de mise en œuvre, un premier bilan réalisé fait état du chemin parcouru.